La classification des nuages

Les nuages peuvent varier de forme et de comportement en fonction de plusieurs paramètres : la hauteur, la composition de l’air, la stabilité de l’atmosphère, la température, les vents etc... Certains d’entre eux présentent des caractéristiques tellement évidentes qu’il est plutôt facile de les reconnaître. C’est le cas des cumulonimbus et de certains cumulus qui sont les plus connus du grand public.

À travers son Atlas International des Nuages, dont la première publication remonte à 1896, l’Organisation Météorologique Mondiale partage sa méthode de classification des nuages. Elle est faite pour les nuages mésosphériques, stratosphériques et troposphériques, mais c’est surtout dans cette dernière couche que la diversité est la plus présente. En effet la stratosphère ne comporte qu’un genre de nuages, les nacrés. C’est aussi le cas de la mésosphère avec ses nuages noctulescents (qui ont fait l’objet d’un article sur ce blog).

Le dessin ci-dessous est connu de toute personne ayant passé son brevet d’initiation aéronautique ou de pilote privé. Il représente les différents genres de nuages :

Les nuages troposphériques sont caractérisés par 3 paramètres : le genre, l’espèce et la variété.

Il existe 3 types de genres : les primaires (Cirrus, Stratus & Cumulus), les intermédiaires (Cirrocumulus, Stratocumulus & Cirrostratus) et les dérivés (Cumulonimbus, Nimbostratus, Altocumulus & Altostratus).

Il existe une 15aine d’espèces qui sont répertoriés ici. Ils diffèrent en fonction de leur forme et de leur structure interne. Ce qui est important de retenir à propos des espèces, c’est qu’elles sont mutuellement exclusives : un nuage, à un constant T, n’appartient qu’à une seule espèce.

Les variétés (une 10aine) permettent de différencier les nuages selon leur degré d’opacité et sur d’autres détails d’apparence.

Les variétés (une 10aine) permettent de différencier les nuages selon leur degré d’opacité et sur d’autres détails d’apparence.

Le tableau ci-dessous présente les différentes combinaisons possibles. On peut noter que les espèces et variétés ne sont pas strictement rattachées à un genre. Par exemple, on peut aussi bien parler d’altocumulus castellanus que de cirrocumulus castellanus. De même, on trouve des cumulus radiatus et des cirrus radiatus.

Au fil des années passées j’ai pu photographier une grande quantité de nuages, dont la plupart ne figurent pas sur ce site. Je suis en train de constituer mon Cloudex, sorte de Pokédex pour nuages et que je souhaiterais publier chez un éditeur.